Mythic Intrigues
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Un monde où les espèces du monde surnaturel vivent dans l'ombre de l'humanité dont ils espèrent rester invisibles. Un univers de conflits, de mystères et d'intrigues
 
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Vestiges d'une égérie♦Elise Beaconsfield
Elise Beaconsfield
Messages : 137
Points : 2259
Date d'inscription : 11/02/2018
Äge : 55
Localisation : Vancouvers
Crédit photo avatar : Professeur de Musique

Feuille de personnage
Compétences:
Elise Beaconsfield





Elise Beaconsfield
aka Vera Farmiga



« Et je devins maigreur, pâleur, absence,
je ne voulus pas parler : il ne fallait pas
qu’on reconnût ma voix, je ne voulus pas voir
pour ne pas être vu,
je frôlai les murs en marchant :
j’étais une ombre aux pas glissants. »





Nom complet : Elise Christy Beaconsfield
Date et lieu de naissance :Née le 18 juillet 1968 à Dublin
Nationalité : Canadienne
Espèce : Humaine
Vie matérielle : Aisée


_________________________________________________________



Portrait physique :


Quand tu te regarde nue devant le miroir, tu as parfois l'impression l'espace d'une seconde de t’apercevoir il y a vingt-cinq ans, quand tu avais à peine moins de vingt-cinq ans justement. Ces yeux que tu avais autrefois. C'était le regard de quelqu'un qui a la vie devant soi et le monde a ses pieds...Mais ça c'était avant que la Vie ne décide de te mettre à terre. Tes yeux aujourd'hui sont ternes, éteints, même leur belle couleur bleue semble s'être délavée à force d'être restée ainsi dans le brouillard de la déprime et d'avoir été inondée sous des rivières de larmes pendant toutes ces années. Ils ne sont pas les seuls à avoir fait les frais de tes multiples déprimes. Ton teint est pâle, ce n'est pas peu dire. Quand on le compare à celui de tes années de gloire, on pourrait croire que tu as une maladie grave maintenant. Ça fait bien ressortir les rides qui apparaissent sur ton visage. T'as beau avoir essayé de mettre des crèmes, ça n'a pas vraiment servi. Tes cheveux, autrefois éclatants et toujours coiffés de façon impeccable ne sont aujourd'hui plus qu'une masse sauvage que tu laisses retomber sur tes épaules. Ça doit bien faire six ou sept ans qu'ils ont délaissé le brun clair pour le gris. Ça t'horripile de te voir avec des cheveux gris, ça te donne l'air encore plus vieille, plus abattue, plus fatiguée... Alors tu te fais des colorations chez le coiffeur régulièrement.

Tu te mens à toi-même. Qu'est-ce que tu espères en te déguisant comme ça ? Tu fais de la natation toutes les semaines, tu portes des vêtements amples pour cacher ton corps maigrelet et pour qu'on ne voie pas les kilos que tu as perdus depuis ces trois dernières années. Tu espères tromper les gens comme ça mais tes joues creusées, tu ne peux plus les cacher, c'est pas pire que tes bras en allumettes, tes côtes qui commencent à se voir, ton ventre plus plat que ce que pourrait rêver une bimbo pour se montrer à la plage. Sauf que toi, tu ne peux pas vraiment l'aborder comme une fierté car ça devient plutôt inquiétant maintenant. Ton IMC est officiellement passé en-dessous de la barre des 19 cette année, bravo ! Tu as un pied dans la maigreur. Bientôt à ce rythme, tu ne seras qu'un sac d'os mais au fond, tu t'en fiches, pas vrai ? À presque 50 ans avec un gosse de toute façon, qui voudrait de toi ? Un gosse qui n'est pas de toi de surcroît ! Tu l'as eu le tien. La cicatrice sur ton abdomen te sert de rappel douloureux de son existence. Tu préfères ne plus la regarder, par peur des souvenirs qu'elle te rappelle. Les souvenirs de ta vie passé, d'un idylle perdu et d'un fils que l'on t'a arrachée. Tu n'oses même plus prononcer son nom tant ça te fait mal.

Pourtant au fond, même si tu ne voies que cette femme ravagée par les revers de son existence, tu n'es pas si laide. Tu es même plutôt séduisante objectivement parlant. Du haut ton mètre soixante-dix, tu donnes toujours à côté de cette impression de fragilité un sentiment de calme et de douceur. La faute à ta voix possiblement qui, même si elle n'est plus ce qu'elle a été reste très douce à l'oreille. Ça t'a plutôt bien aidé avec les enfants d'ailleurs ! Ta voix les a souvent mis en confiance. Mais plus encore, c'est ton visage. Dieu qu'il est beau quand tu souris. Car c'est ça ton plus grand atout : l'expressivité de ton visage. On y lit comme dans un livre ouvert et toute émotion y est retranscrite avec une telle netteté et une telle intensité qu'on pourrait la ressentir avec toi. Même si on a plutôt été habitués à ton indécrottable air mélancolique, tu as un sourire magnifique.

Tu es belle quand tu es heureuse. On croirait voir un petit soleil et même ta peau parait plus lumineuse. Tu chasserais le pire des coups de blues de n'importe quel visage si tu le voulais. Dommage, ça ne marche pas quand le blues en question est sur ton propre visage. Tu as appris ces derniers temps à te forcer à sourire même quand ça ne va pas. Tout ça pour rassurer ta fille. Ça pourrait bien fonctionner mais tu vois, comme toute belle chose pure, ton sourire n'est qu'une pale coquille vide quand tu le simules.
Puisque j'en suis à parler de tes bons côtés, comment ne pas mentionner tes mains. On reconnait les longs doigts fins digne de la pianiste d'exception que tu as toujours été. Leur dextérité, ils l'ont acquise au fil des entrainement de précision que tu leur a fait subir. Musique, couture, tricot, peinture... Aujourd'hui, c'est surtout les diverses réparations mécanique qui les forment. Tu ne les ménages pas, comme le reste de ton corps. Pourtant, ils ont gardé leur contact délicat, frais et doux comme du coton. Chanceux serait l'homme qui en recevrait la caresse, même si pour l'instant la seule qui en bénéficie, c'est une petite fille de 10 ans.
Malheureusement, ta maigreur commence à ternir ces joyaux et tu as du mal à les regarder quand à chacun de tes mouvements, les os se dessinent sous ta peau fatiguée. C'est dur de regarder la vérité en face, n'est-ce pas Elise ? Mais quand tu échanges ce bref regard avec toi-même dans le miroir. Quand tes yeux croisent le bleu ardent des iris de ton reflet juvénile, ne te rends-tu pas compte de ce que tu t'infliges ? Il faudrait te reprendre en main un peu ! Tu le sais ça. Tu as essayé même. Cependant, tout chez toi trahit l'épuisement qui t'habites. Une fatigue qui s'est installé quand ton moral t'a lâché, il y a plusieurs années et qui, comme une chape de plomb t'empêche de remonter, qui t'étouffes. Il te faudrait de grandes vacances mais tu ne peux pas te le permettre alors tu continues. Tu mènes ton train de vie de fou en espérant que cela s'arrête un jour. Un jour, tu as même songé à te laisser tomber dans les escaliers, dans l'espoir qu'une jambe cassée t'offre une brève pause. Elle aurait cru finir comme ça, cette gamine que t'étais il y a vingt-cinq ans ?




Portrait personnel :


Et si jamais la gamine que tu étais il y a vingt-cinq ans se trouvait réellement devant ce fantôme de femme que tu es devenue, que penserait-elle ? Bercée comme tu l'étais à l'époque par l'arrogance de la jeunesse et par l'audace de quelqu'un qui réussit tout ce qu'elle entreprend. Comment aurait-on pu t'en vouloir ? Sortie à vingt-trois ans du conservatoire, seulement deux ans plus tard tu avais déjà produit les bandes-sons de deux grands films romantiques et on t'avais déjà engagée dans une comédie musicale qui promettait un franc succès. Il y avait de quoi être fière. Tes compositions rencontraient un franc succès et les journaux musicaux te voyaient avec le temps te hisser vers les sommets aux côtés de John Williams. À côté de ça, tu vivais un amour passionnel avec un homme pour lequel tu avais été jusqu'à quitter ton Irlande natale pour affronter le froid canadien. C'est grâce à lui que tu y excellait autant et que tu te démenais à ce point. Car au fond, même s'il est vrai que tu avais un talent certain, c'est surtout dans tes sentiments que tu trouvais la conviction d'avancer. Ce mélange d'amour et de besoin d'attention opiniâtre t'habitait depuis toujours et te poussait à sans cesse te surpasser. Quand tu étais enfant, tu  faisais ça pour obtenir la reconnaissance de tes parents, à ce moment-là, c'était pour faire la fierté de ton mari et encore aujourd'hui, vingt-cinq ans plus tard, c'est pour garder cette apparence forte devant ta fille adoptive que tu encaisses ce que la vie s'acharne à t'envoyer. C'est le secret dans lequel tu puises ta force et ta détermination et de ce fait ta plus grande faiblesse. Tu en as fait la douloureuse expérience quand tu avais trente-huit ans, le jour où tu es rentrée chez toi et que tu as découvert que ton mari s'était fait la malle avec votre fils de six ans. Pendant que la police menait l'enquête, tu t'effondrais. Sans personne pour te pousser à te battre, tu n'étais plus capable de rien. Pire que ça, tu te savais responsable de cela. Toi qui t'étais consacrée si ardemment à ta musique, peut-être aurais-tu dû prendre un peu plus de temps pour t'occuper de tes deux amours. Si tu l'avais fait, ton mari serait encore là et ton enfant aussi.

Dans une tentative désespérée de les ramener, tu as engagé un détective. Tu y as passé tes économies. Tu étais prête à cela. Car plus qu'une volonté de les retrouver, tu avais besoin d'eux. Sans eux, tu mourrais. Peu à peu, tu as sombré dans une profonde dépression. La première d'une longue série. On a jamais retrouvé ta famille. Tu ne t'es jamais pardonné ce qui s'était produit. Depuis, tu fais passer les intérêts de ta famille avant toute chose.

Depuis, tu vis dans l'ombre. Tu refuses la gloire que tu pourrais pourtant atteindre assez facilement par moment. D'une certaine façon, regarder la scène bien cachée dans la masse anonyme et protectrice de la foule te rassure. Tu as pourtant parfois quelques relents de ta fierté oubliée qui te reviennent et qui te font jalouser ceux qui se trouvent au-dessus de toi, sans pour autant que tu n'oses tenter de te hisser à leur niveau. Car au fond, le courage d'affronter à nouveau le regard des autres te manque pour que tu te risques à le faire. C'est ça qui te bloque. Parfois, tu aurais envie qu'on te fasse sentir que tu es spéciale. Qu'on te montre ce qu'il y a de beau en toi mais d'un autre côté ça te fait peur. Cette angoisse a formé un véritable abcès au fil des ans et à présent, tu ne supportes même plus qu'on te complimente. Quelques mots gentils à la rigueur te mettront simplement mal à l'aise, mais que personne ne s'avise d'insister sur tes mérites, ça te mets dans tout tes états. Peut-être est-ce justement le moment où tu t'ouvres le plus ? C'est là que tu laisses ressortir toute ce maelstrom d'émotions qui t'habite continuellement. Peine, douleur, colère, doute. Tout ce que tu verrouilles d'habitude. Tu sais qu'en agissant de la sorte, tu fais fuir tout le monde autour de toi et que c'est entre autre à cause de cette solitude que tu te sens si mal. Mais ce cercle vicieux s'est installé en toi maintenant à tel point que tu encaisses plus aisément les piques qu'on t'envoies plutôt que les fleurs. Ça en relèverait du masochisme si ce n'était pas pour toi la seule manière de crier ta détresse. De tendre la main en espérant que quelqu'un te tire de cet abysse où tu ne cesse de t’enfoncer.  
Au fond de ces ténèbres qui t'étouffent le cœur, il y a quand même une petite lumière qui persiste. Une chaleur discrète qui l'empêche de se geler. Car en fait, même si ton esprit s'est terni au fil de tes dépressions, tu n'es pas quelqu'un de froid et indifférent. Tu as toujours eu cette compassion et cette douceur en toi qui te poussaient toujours à aller aux contacts des autres. Qui te permettait de partager leur peine et qui font qu'encore aujourd'hui, tu as mille et une petite attentions discrètes pour ton entourage. Des petites choses qu'ils ne doivent même plus relever depuis le temps mais qui sont vitales pour toi. Tu y passes une bonne partie de ton maigre temps libre. C'en est d'autant plus ridicule quand on sait le caractère insignifiant de ces attentions. De la vérification du stock de linge pour ta fille, à la préparation de son goûter en passant par le choix méticuleux de l'assouplissant du linge qui apporterait le contact le plus doux. Tout ça est réglé comme tu papier à musique dans ton emploi du temps de fou et c'est probablement la cause majeure qui fait que tu n'as jamais le temps de sortir pour tes loisirs ou de prendre réellement  soin de toi. Pourtant, tu y tiens. Peut-être est-ce dû à ton instinct maternel mais tu aimes prendre soin des autres, c'est dans ces moments que tu te sens le mieux. Tu es aussi curieuse. Un rien saurait t'intriguer. C'est d'ailleurs entre autre pour ça que tu t'étais mise au piano quand tu étais petite fille et qu'au fil des années, tu as appris à jouer de la guitare, de la flûte, du violon et il y a quelques années de l'harmonica. Si tu es vraiment talentueuse au piano et à la flûte, les trois autres te posent davantage de problèmes. Certes, tu as un très bon niveau mais tu n'en joue pas avec autant d'aisance et quand on sait ce dont tu es capable avec tes instruments de prédilection, les mélodies que tu joues avec ceux-là sonnent curieusement creuses.

En tant que professeur, tu plutôt pédagogue. En fait, tu as même un bon feeling avec les élèves et tu sais comme t'y prendre pour les pousser à donner le meilleur d'eux-même. Ce qui est assez ironique dans on sait à quel point tu es devenue défaitiste depuis la disparition de ton second mari. Plus qu'une attitude défaitiste, c'est une sorte de sombre résignation qui te hante. Tu es convaincue que le bonheur est une chose hors d'atteinte pour toi. Tu t'y est faite même si tu ressasses ça avec amertume dans tes pensées. Toi qui a vécu une idylle et qui a expérimenté l'étreinte enivrante de la gloire, tu te remets en question sur tout. Tu n'oses plus t'essayer à l'apprentissage de disciplines nouvelles, tant par manque de temps que parce que tu te répètes à chaque fois que tu n'y arriveras pas. Que ton habileté n'est que le pâle reflet de qu'elle a pu être dans tes grandes années. Je pourrais te dire qu'il n'en est rien. Beaucoup te le dise déjà mais tu n'y prête pas attention. C'est curieux, c'est comme si tu refusais d'admettre que tu as du talent. Tu te dénigres en permanence. C'est assez agaçant d'ailleurs.

Et finalement, il y a tes petites bizarrerie. Comment dresser un tableau de toi sans en parler ? Il y a tes expressions. Ces petites perles de vocabulaire qu'on entend que chez toi :"être avachi comme un patachon","être fagoté comme un as de pique","tirer une tête de six pieds de long"... Ces expressions rarissimes, tu les collectionnes. Ça a quelque chose d'amusant quand tu les sors dans une conversation sans crier gare.  En tout cas, ça en surprend plus d'un.

Il y a aussi ton intérêt pour l'ésotérisme. En particulier pour le pouvoir des pierres donc tu possèdes une impressionnante collection. Tu en as mis partout chez toi. De toutes les tailles et de toutes les sortes. Tu as honte d'avouer ça aux gens alors le plus souvent si tu ne sais pas si ton interlocuteur est versé dans ce genre de pratique, tu prétextes que ce n'est que "décoratif". Tu jardines également en prenant compte de la Lune. En fonction des cycles lunaires, tu sais quand tu peux planter ou tailler tes plantes. Tu as la conviction que c'est efficace. En vérité, tu n'as quasiment que des plantes aromatiques dans ton jardin. La haie est tondue par ton voisin depuis qu'il a eu pitié de toi en te voyant te débattre avec ta débroussailleuse et le grand arbre qui pousse au milieu du jardin n'a nullement besoin que tu te mêles de sa croissance.

Finalement, il y a tes peluches. Trois dans ton lit et une douzaine cachées dans un carton sous ton armoire. C'est ridicule de voir une adulte de presque cinquante ans dormir avec des peluches mais en ce qui te concerne, il y a déjà tellement de choses sortant de la normale que ce n'est même plus choquant. Parmi elles, il y en a une avec laquelle tu dors en permanence ces dernière années. C'était le petit ours en peluche de ton fils. Sauvé car le jour où ton mari a disparu, il était au lavage. Ce doudou a depuis longtemps perdu l'odeur de ce petit garçon mais quand tu le serres contre toi en t'endormant, tu sens encore une présence familière à tes côtés. Dans ce grand lit vide, tu en as bien besoin...




Biographie :


Le jeudi après-midi. Un moment de la semaine que tu attends souvent avec une certaine impatience. Les cours que tu donnes à l'école de musique se terminent à midi et cette année, tu ne donnes aucune leçon en dehors de l'école ce jour-ci, ce qui te permets d'être à la maison quand Alicia rentre, afin que vous puissiez partager un goûter en discutant de tout et de rien. Ça peut paraître anodin aux yeux de beaucoup mais tu y tiens énormément, c'est l'un des rares moment où vous ressemblez à une famille à peu près normale. Cette semaine, tu pensais faire des gaufres mais finalement, tu as du revoir tes plans.
Tu déposes ton plateau sur la table basse du salon. Une théière, deux tasses affublées d'une cuillères et d'un sucre chacune avec quelques biscuits sablés. Le tout préparé à la hâte pour cette visite à laquelle tu ne t'attendais pas. Tu étais en train de préparer la pâte pour le goûter d'Alicia pour son retour de l'école quand on a sonné à la porte. En ouvrant, tu es tombée nez-à-nez avec Mme. Beauregard, une femme rondouillette de ton âge. Il y a six ans, tu donnais des cours de solfège à ses enfants. Le contact étant bien passé entre vous, vous étiez restées en contact et aujourd'hui par une étrange cabriole du destin, elle se trouve être la professeur principale de ta fille. Tu te doutes que si elle es venue te voir ainsi à l'improviste, il y a de grande chance que ça ait justement rapport avec ta fille. Du moins, ce devait en être la raison avant qu'elle ne découvre ton état. Voilà près de huit mois que vous ne vous étiez plus vues. Ou neuf peut-être ? Tu as depuis longtemps perdu le compte des jours et des semaines...
Une fois passées les premières phrases banales traditionnelles, les questions commencent à fuser. Tu as beau rester évasive, ce n'est pas simple de tromper quelqu'un qui t'a connue il y a plus de deux ans, quand ton mari était encore là. Finalement, ton amie comprend qu'elle ne tirera pas grand-chose de toi avec une telle approche et revient donc au sujet de sa visite.

Aujourd'hui, Alicia s'est encore endormie en cours. Elle a vraiment l'air épuisée ces temps-ci. En plus de cela, ses notes ont sérieusement diminué depuis le début du semestre.
Tu prends ces mots en plein cœur. Ils résonnent à tes oreilles comme un échec en tant que mère, le second pour toi. Tu avais déjà échoué à élever ton premier enfant, il y a douze ans. Ton fils, la chair de ta chair. Tu avais tellement d'espoirs en lui. Quand ton premier époux s'est enfui en l'emportant avec lui. Ça t'avais anéanti. Quand Alicia est entrée dans ta vie, ces espoirs de mère pour son enfant se sont naturellement reportés sur elle. Depuis toujours, tu avais voulu en faire une artiste, quelqu'un de grand. Ou au moins quelqu'un qui aurait toutes les clés en main pour réussir sa vie. Savoir qu'elle a une telle attitude en classe te fait plutôt l'effet d'un coup de matraque que celui d'une simple déception. La culpabilité monte rapidement en toi. Tu te mets à bredouiller de vagues excuses pour tenter de justifier ce changement chez la jeune adolescente. L'âge, les hormones, les garçons aussi peut-être... Au fond, c'est toi que tu tiens pour responsable. Si tu avais su être une meilleure mère pour elle, ses notes seraient encore excellentes. Tu dépenses une somme colossale pour payer cet établissement spécialisée afin qu'elle bénéficie du suivi dont elle a besoin, tu essaies de jeter un œil sur ses devoirs quand ton emploi du temps te le permet. À côté de ça, tu fais de ton mieux pour être là quand elle en a besoin, quand elle veut être écoutée, rassurée... Tu as tout fait pour la comprendre. Résultat aujourd'hui : tu as l'impression qu'elle t'en veut. Non, plus qu'une impression. Elle te le fait sentir. Vous étiez très proches avant mais la mort de son père l'a profondément affectée. Elle est depuis distante avec toi.
Comme à chaque fois que tu parles de ton mari, ta main se porte machinalement à ton alliance, siégeant encore à ton doigt. C'est là que la femme prend conscience de la présence de l'anneau. Son regard se teinte de compassion et semble aussi légèrement choqué. Sa voix va plus vite que ses pensées et avant qu'elle ne puisse rattraper, elle s'exclame :

-Après tout ce temps Elise ?

Cette fois-ci, ta réponse vient du tac-au-tac. Il n'y a pas que des regrets nostalgiques dans ton alliance. Pour toi, cet anneau ne représente pas seulement l'union avec un autre homme mais aussi toute les promesses qui vous ont unis. Toi, tu as juré de veiller sur sa fille. Quoiqu'il arrive. C'est peut-être vrai qu'à cause de ça, tu vis avec le fantôme de cet homme mais pour toi, ce petit anneau a une valeur symbolique extrêmement forte. Il te rappelle à quel point, même si ton quotidien est dur à encaisser, c'est pour elle que tu le fais. Ça aurait été plus simple en rejoignant les campagnes irlandaises où tu as grandi aux côtés de tes parents mais tu ne voulais pas infliger plus de bouleversements à Alicia. Quand on t'a passée cet anneau au doigts, tu as recommencé à vivre. Tu t'en souviens, et quand tu le touches, tu te rappelles les années d'allégresses que tu as passé avec Evan, le père d'Alicia. Tu te souviens encore de cette rencontre, il y a presque onze ans maintenant. Tu n'étais à cette époque plus qu'une ombre dévastée par la perte de ta famille. Tu errais dans un supermarché où tu achetais machinalement le shampoing pour enfant à la fraise  dont tu enduisais la tignasse de ton garçon. Tu gardais ainsi un peu de son odeur sur toi. Ton sac était rempli uniquement d'alcool et de riz. Les seuls choses qui arrivaient à passer ta gorge nouée sans te faire vomir. Soudain, alors que tu allais vers les caisses, tu as entendu des pleurs et des cris. De bébé mais aussi d'homme. Intriguée, tu es allée voir. Tu as découvert le triste spectacle de cet homme à genoux en train de supplier un bébé d'arrêter de pleurer. Leurs pleurs étaient déchirants. Ils dégageaient une telle puissance émotionnelle que pour la première fois depuis ces deux dernières années de dépression, quelque chose a réussi à toucher ton cœur à travers le brouillard étouffant qui l'enserrait. Tu étais émue par la détresse de ce duo. Tu es allée le voir. Pour ton instinct de mère poule, calmer cette crise de pleurs n'a pas été trop difficile. Le père,médusé de ton efficacité à apaiser ce bambin si tourmenté a insisté pour t'offrir un café. Devant ces petits bras qui se tendaient innocemment et cette attention qu'on te témoignait, tu as songé à t'enfuir. Tu savais que la présence de ce bébé près de toi raviverait les plus tendres et à la fois les plus douloureux de tes souvenirs. Tu as pourtant accepté. Même si ces émotions qui déferlaient dans ton cœur étaient douloureuses à supporter, tu aimais les subir. En réalité, tu avais l'impression d'être vivante à nouveau. En plus de ça, tu reconnaissais ce regard dans les yeux de cet inconnu. Tu avais le même depuis des mois. Ce regard d'une personne survivant plus que vivant, que la vie a débordée. Vous avez reconnu tant de vous chez l'autre, tous les deux. La confiance s'est vite installée entre vous et finalement, vous vous êtes revus. Vous aviez confié à l'autre ce que vous aviez enduré. Tu as appris le décès de sa femme dans un accident de voiture alors que leur fille n'avait que treize mois et comment il tenait le coup tant bien que mal avec sa fille depuis. Tu lui as raconté ta traversée du désert, ta famille perdue. Tous ces malheurs étaient omniprésents dans vos vies depuis longtemps pourtant ils semblaient plus légers quand vous étiez ensembles. Vous avez grâce à l'autre redécouvert le rire, la gentillesse, la joie. Avant même que tu ne t'en rendes compte, tu étais tombé amoureuse de cette homme qui avait su te ramener à la vie ainsi que de sa fille qui réveillait la mère morose en toi. Si toucher ce bébé te terrifiait au début car tu refusais de t'y attacher par crainte de le perdre, tu as fini par céder malgré toi au sentiments qui renaissaient en ton cœur. Finalement, alors que tu hésitais à avouer ce que tu pensais, c'est lui qui a fait le premier pas en demandant ta main. Tu n'as pas hésité une seconde. C'est ainsi que bras dessus, bras dessous, les deux éclopés abattus que vous étiez vous êtes relevés et avez trouvé la foi de fonder un foyer. Ce bonheur là restera en toi. À jamais.

Tu sais cependant que tu ne peux en parler avec elle. Que malgré sa bonne volonté, elle ne comprendra pas. Tu reviens donc au sujet d'Alicia. Tu demandes ce que préconise l'enseignante. C'est dur de le demander car ainsi, tu avoues ton impuissance devant la situation. Elle reprend d'un ton hasardeux :

-Nous avons un internat dans notre collège qui pourrait permettre à Alicia de bénéficier d'un cadre de vie plus stricte et plus encadré. Cela lui donnerait le minimum de discipline dont elle a besoin à son âge. Je ne veux pax dire par là que tu es une mauvaise mère Elise. Je sais tout ce que tu fais pour elle et tu mérites franchement beaucoup de respect pour ça et...

Tu n'écoutes plus que d'une oreille. Le mal était fait malgré ces paroles gentilles pour essayer de faire passer cette annonce. Voilà que tu n'étais plus une bonne mère maintenant. Tu n'étais plus capable de donner à cette petite fille la stabilité dont elle avait besoin. Ça te rappelle quelque chose subitement. Tu parles alors à la dame de cet étrange appel que tu as reçu il  y a un mois de ça. Un coup de téléphone d'un certain "Collège d'Oakwood". Situé à l'extérieur de la ville, l'homme que tu as eu a présenté l'endroit comme un établissement  spécialisé dans l'enseignement à des enfants possédant différents type de handicaps. Le mutisme de ta fille par exemple n'était pas rare pour eux. Il t'a exposé des chiffres de réussite pour les examens de leurs élèves et vanté leurs méthodes d'enseignements adaptées à chacun de leur élèves avec un tel brio que tu en avais des étoiles dans les yeux. Tout ça semblait si parfait. Trop parfait même. Outre le problème de l'internat qui aurait encore plus creusé le fossé entre ta fille et toi, un tel collège devrait être hors de prix. Toi qui peines déjà à payer l'établissement où Alicia étudies en enchaînant deux boulots afin d'épargner au maximum pour lui permettre de choisir son école plus tard sans se préoccuper du prix, tes réserves seraient vidées en un rien de temps avec une école qui se vantait comme un établissement d'excellence. Tu n'avais donc pas donné suite.
La professeur semble pensive en entendant cela. Le collège d'Oakwood ne communique quasiment pas avec les autres établissements et elle ne savait que peu de choses sur leur façon de gérer leurs élèves. Elle promit toutefois de se renseigner.
Après cela, la discussion a dérivé sans trop de but précis le temps de finir vos thés puis, Mme. Beauregard se lève et prends congé. Te laissant seule avec tes doutes. Tu reprends distraitement ta préparation de gaufres que tu termines juste à temps pour l'arrivée de ta fille.

Tu essaies de prendre l'air le plus naturel possible en l'invitant à s'asseoir à table pour manger. Ton enthousiasme maladroit semble plus l'agacer qu'autre chose mais elle s’exécute. Tu commences alors à bavarder avec elle. De tout et de rien. Le genre de discussion typique d'un goûter entre une mère et sa fille. Finalement tu abordes le sujet de la visite de Mme. Beauregard. Le regard de ta fille s'assombrit de colère. Quand tu parles de l'idée de l'internat, elle lève vers toi des yeux non pas énervés comme tu en as l'habitude mais consternés et profondément trahis. Comme tu le redoutais, elle  crois que c'est un moyen pour toi de te débarrasser d'elle. Elle esquisse quelque signes avant de quitter la table en courant. Papa aurait compris, lui.
Tu restes médusée tandis qu'elle monte les escaliers comme une furie et claque la porte de sa chambre derrière elle. Tu reçois ces mots comme un poignard. Le pire dans tout ça, c'est que c'est la vérité. Tu n'en sais rien toi, pauvre humaine. Mais son père a transmis la magie à Alicia. Voilà pourquoi même avec toute ta bonne volonté, tu ne serait au fond jamais capable de la comprendre. Il te faut bien cinq minutes pour accuser le coup et te lancer à la poursuite de l'adolescente. Tu montes timidement les escaliers, ne sachant pas comment tu vas relancer la conversation une fois devant elle. Tu hésites un instant avant de frapper. Finalement, tu te lances. Aucune réponse de l'autre côté. Tu réessaies. Encore et encore. Après plusieurs minutes, tu t'impatientes et tu ouvres la porte. Tu découvres alors une pièce vide. Quand elle est partie ? Tu n'as rien entendu. Peut-être s'est-elle faufilée quand tu étais restée prostrée dans la cuisine ? Tu l'appelles dans toute la maison en sachant pertinemment qu'elle est déjà partie. Un juron t'échappe. Tu retournes alors dépitée dans la chambre de ta fille adoptive. Son sac a été jeté violemment dans un coin de la pièce et son contenu s'est éparpillé au sol. Tu entreprends de tout ramasser pour le poser sur le bureau quand tu découvres une feuille volante. D'apparence anodine, tu t'y attardes un peu et tu y découvres une longue ligne de symboles. Tu recules brusquement en criant.

Ces symboles, tu les connais pas vrai ? Tu les avais vu une fois quand ton mari est mort il y a deux ans, quand tu as trié ces affaires. Tu as vu tout ces livres d'inscriptions étranges et de pentacles. Tout ça t'a fait peur. Tu ne voulais pas savoir d'où ça venait. Tu les as brûlés, sans exception. L'idée d'avoir été mariée à un adorateur de ces pratiques vaudoues, satanistes ou tu ne sais quoi t'a glacée le sang. Aujourd'hui encore, ces symboles reviennent te hanter. Comment Alicia en a t'elle eu vent ? Dans quelle abysses est-elle en train de s'enfoncer ?
Tu titubes et chutes lourdement en arrière. Adossée contre le mur de sa chambre, tu fixes cette feuille maudite. Tes yeux s'embuent de larmes. Qu'as-tu bien pu faire au sort pour qu'il s'acharne ainsi sur toi ? Qu'avais-tu fait de travers, toi ? Pourquoi à chaque fois que tu penses toucher le fond, il creuse davantage ? Pourquoi t'as t'il condamnée à échouer tout ce que tu entreprends ainsi ?

Recroquevillée à la manière d'un bébé, tu laisses échapper tes larmes jusqu'à ce que tes yeux ne soient plus capables de verser la moindre goutte d'eau. Ta crise t'a laissée épuisée. Tu vacilles en te relevant et en te dirigeant vers le rez-de-chaussée. Tu vas devoir commencer à te renseigner sur ces histoires d'internat et de Collège d'Oakwood...

Alicia avait définitivement besoin d'aide. Une aide que tu ne pouvais apparemment plus lui offrir...



_________________________________________________________


Artéfact de départ :


  • Nom de l’objet : L'égide de la Dame
  • Description physique : L'alliance d'Elise. Un anneau simple en or sur lequel est gravé le nom d'Evan ainsi que la date du mariage. Ce qu'elle prend pour des fioritures autour de ces éléments sont en fait les runes tissant l'enchantement. Le fait qu'Elise ait pris grand soin de son alliance explique pourquoi les runes se sont bien conservées au fil des années
  • Type d’artéfact (passif ou activable) : Passif, niveau 2
  • Description de l’effet : Les runes contiennent un sort de garde réactive de niveau 2 qui s'active lorsqu'une magie hostile, qu'un vampire ou un lycan se trouve dans un rayon d'un mètre et demi autour d'Elise. Une sphère protectrice se forme  alors autour d'elle. Si celle-ci ne subit pas d'attaque, elle peut subsister environ trois minutes avant que l'artefact ne soit vidé de son énergie. Subir des coup réduit le temps de maintien de la barrière.



_________________________________________________________



Pseudo : Aer
Âge IRL : 22 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? J'ai suivi la silhouette d'une ombre chapeautée
Des suggestions ? Plus tard, peut-être ?




Codage par Sélène sur Never Utopia

Mar 13 Fév - 21:42
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Elise Beaconsfield
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Elise Beaconsfield
Puis-je solliciter un moment l'attention de mon cher MJ à la grisonnante chapelure pour une petite vérification de tout ceci ? bounce
Lun 26 Fév - 21:42
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Mastermind
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Bonjour Élise, et bienvenue sur MI!

Voilà une fiche que j’avais bien hâte de lire! De toutes les options offertes par MI, vous vous êtes sentie inspirée à jouer la seule espèce fermée aux merveilles de cet univers. Un défi et une décision qui est tout à votre honneur ma chère Élise. Regardons ça maintenant.


  1. Je remarque que vous n’avez pas mis de citation, ni de trame sonore à votre fiche. Il ne s’agit pas d’étape obligatoire pour la validation, mais nous ne pouvons que vous suggéré de considérer ces deux détails avec attention. On sous-estime parfois l’inspiration ou l’influence que ces deux simples éléments peuvent évoquer à nos esprits d’écrivains.

  2. Le découpage des paragraphes est quelque peu irrégulier et ces phrases tranchées sont légèrement irritantes pour le lecteur. Essayez de survoler vos paragraphes pour relier les phrases tronquées.

  3. Je ne suis pas sûr de comprendre à quoi vous faites référence par le terme « métaphysique » et le pouvoir des pierres? Ne s’agirait-il pas plutôt d’ésotérisme? J’avoue être un peu confus. Une clarification de cet élément serait de mise

  4. Vous m’aviez demandé s’il serait possible de permettre à Élise d’avoir un artéfact vu les circonstances de son second mariage. S’il s’agit bel et bien de son alliance comme j’ai cru le déduire, il serait adéquat que vous précisiez les paramètres de cet objet. Pour ce faire, usez du codage ci-dessous et ajoutez le à la suite de votre biographie.

  5. Il y a quelques coquilles que vous pourriez tenter de corriger au fil de votre relecture, mais ce n’est pas suffisamment grave pour vous empêcher d’être validé ne vous en faites pas.


Au-delà de cela je dois admettre que votre style m’impressionne grandement. L’utilisation d’une narration à la deuxième personne est un défi de taille qui s’ajoute à celui que vous vous êtes donnés à ne prenant pas une espèce surnaturelle, mais il s’agit là de décision qui montre immédiatement vos couleurs. Vous êtes ici pour la création d’une histoire, et vous ne manquez pas d’idée lorsqu’il est question d’en bâtir une. Votre contribution à MI sera sans doute inestimable.

Cordialement,

Mastermind

PS : Codage à utiliser

Code:

[center]_________________________________________________________[/center]


[center][font=Monotype Corsiva][size=18][color=#c0c0c0]Artéfact de départ :[/color][/size][/font][/center]

[left][list]
[*][color=#c0c0c0]Nom de l’objet[/color] :
[*][color=#c0c0c0]Description physique[/color] :
[*][color=#c0c0c0]Type d’artéfact (passif ou activable)[/color] :
[*][color=#c0c0c0]Description de l’effet[/color] :
[/list]
[/left]
Lun 26 Fév - 22:52
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Elise Beaconsfield
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Elise Beaconsfield
Et bien, merci pour ces gentilles paroles ! Elise dirait probablement qu'elle ne les mérite pas. En ce qui me concerne... Et bien disons qu'il n'y a pas que le froid qui aura fait rougir mon visage aujourd'hui ! Razz J'espère en effet pouvoir participer à l'écriture d'une belle histoire sur ce forum ! En tout cas, nous partons bien dans cette optique pour l'instant Wink

Maintenant que j'ai fini de me débattre avec le lien youtube, le point sur la musique et la citation est réglé ! J'espère qu'elles seront à votre goût ! (enfin, dans le contexte d'une dépressive bien sur....)
J'ai aussi jeté un petit coup d'œil au découpage des paragraphes et j'espère que ça ira mieux ainsi !

En ce qui concerne la métaphysique, vous aviez raison. Je pensais bien à l'ésotérisme. Je ne sais pas pourquoi j'ai écris ça... J'ai du me laisser distraire par youtube pendant l'écriture probablement, désolé de la confusion... En tout cas, c'est corrigé ! Embarassed

Au sujet de l'alliance, la présentation de l'objet est ajoutée et j'espère qu'elle vous conviendra!

Sur ce, je vous laisse voir si cela vous va mieux comme ça!
À très bientôt j'espère ! Smile
Mer 28 Fév - 19:18
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Mastermind
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Mastermind
Bienvenue sur le forum !

Ton personnage est désormais validé, tu intègres le groupe des Humains.

Tu as maintenant accès à ton Espace Personnel, et avant de commencer tu devras effectuer les quelques actions suivantes :


  • Ouvrir tes trois sujets obligatoires (bilan de tes RPs, tes relations, et tes lancers de dé).
  • Activer ta feuille de personnage. Pour se faire, clique sur ton profil, et regarde bien la ligne d'options au-dessus de l'encadré noir. Au bout à droite tu en verras une nommée "feuille de personnage". Il suffit de l'activer, et de remplir la feuille de compétences qui s’y trouve.

En espérant que tu te plairas parmi nous, à bientôt en jeu !
Mer 28 Fév - 20:40
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